Roman de littérature contemporaine publié en 2007 par les éditions Philippe Rey
« Nikki Eaton, 31 ans, célibataire, journaliste, très indépendante et un peu à la marge, n’a jamais prétendu ni voulu se vivre en fille modèle. Sa mère, Gwen, l’agacerait plutôt, avec sa vie trop lisse, son caractère trop confiant, et sa réprobation de la liaison qu’entretient Nikki avec un homme marié. Gwen souhaiterait que Nikki ressemble davantage à sa sœur Clare, l’incarnation apparente, avec son époux Rob, du couple idéal. Or, deux jours après la célébration d’une fête des Mères particulièrement conventionnelle et, pour Nikki, singulièrement irritante, Gwen Eaton est assassinée. Ce drame et l’enquête qui suit non seulement provoquent un bouleversement des rapports entre les deux sœurs, mais marquent le début d’un virage à 180 degrés chez Nikki. Submergée par un chagrin dont elle ne se croyait pas capable, la jeune femme part à la recherche de sa mère à travers les souvenirs de ses amis et de ses proches. Pour découvrir, au cours d’une année tumultueuse, un personnage inattendu, porteur de secrets insoupçonnés… »
Mon avis:
Joyce Carol Oates est une auteur mondialement connue et très prolifique en terme de publication de romans. Après une première tentative avortée avec Petite soeur que j’ai abandonné parce que je ne supportais pas de devoir lire les multiples notes de bas de page, j’ai eu envie de retenter l’expérience et ce fût une réussite.
Mère disparue est un roman bien écrit qui se lit facilement et qui, même s’il n’y a pas vraiment d’action, m’a tout de même captivée. J’y ai retrouvé un peu le même style d’écriture que Douglas Kennedy (qui est un de mes auteurs favoris) et notamment dans « Quitter le monde ».
Les personnages sont très bien décrits ; il y a Gwen la mère serviable, parfaite, attentive aux autres, Clare la fille aînée, parfaite également, mariée deux enfants, une splendide maison, bref une vie de rêve et enfin, Nicole dite Nikki, la petite dernière au look punk, rebelle, célibataire sortant avec un homme en instance de divorce, bref le vilain petit canard.
Le décès brutal de la mère va bouleverser cet état de fait et provoquer des réactions bien inattendues de la part des deux sœurs.
Ce roman est une belle leçon de vie qui démontre qu’il faut profiter de ses parents tant qu’il est temps car après il est trop tard : « la dernière fois que vous voyez quelqu’un sans savoir que ce sera la dernière fois. Et tout ce que vous savez maintenant, si seulement vous l’aviez su alors. Mais vous ne saviez pas et maintenant il est trop tard. »
Bref, un excellent roman à lire!!!
j’aime beaucoup cet auteur, je vais peut être me laissé tenter par celui ci !
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Et douglas Kennedy est aussi un de mes auteurs préférés , tu me l’avais déjà dit il me semble hihi. On a plein de lectures en commun dis donc 🙂
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