Thriller de 446 pages publié le 26/09/2012 aux éditions Marabout
« Sandra, une jeune femme d’une trentaine d’années, a décidé de venir s’installer dans un village isolé de la côte est espagnole. Un peu paumée, Sandra – qui vient de quitter un emploi qu’elle détestait et un homme qu’elle n’aimait pas mais dont elle attend un enfant – ne sait pas quoi faire de sa vie. Alors qu’elle passe de longues heures sur la plage, perdue dans ses pensées, Sandra fait la connaissance des Christensen, un couple d’octogénaires norvégiens installés dans le village depuis des années. Rapidement, le lien qui unie Sandra à ce couple devient plus qu’une simple amitié. Ils la prennent sous leurs ailes, décident de l’aider et la traitent comme la petite-fille qu’ils n’ont jamais eue. Mais un vieil homme tout juste débarqué d’Argentine, Julian, va venir perturber cette union fragile. Il révèle en effet à Sandra qu’il est un survivant du camp de Mauthausen, et que les Christensen ne sont ceux qu’ils prétendent être. Donnant au départ que peu de crédit à l’histoire de Julian, Sandra, étudiant les allées et venues de Karin et Fredrik et considérant leurs silences, finit tout de même par considérer le couple de Norvégiens sous un nouveau jour. Mais elle ne réalise pas encore que la fin de son innocence met sa vie en danger…«
Mon avis :
Clara Sanchez est une auteur espagnole qui a publié déjà de nombreux romans. Ce que cache ton nom est son premier roman traduit en français.
Cette lecture ne s’est pas révélé être une pépite. Pour moi un bon thriller est :
– soit un roman très dynamique, plein de rebondissements et qui tient en haleine jusqu’à la dernière page.
– soit un roman au rythme lent, avec une pointe d’angoisse mais qui te met une claque dans les dernières pages.
Ce roman ne rentre dans aucune de ces deux hypothèses. Non seulement le rythme est très lent et il ne se passe pas grand chose et en tous cas rien d’angoissant, mais en plus la fin est hautement décevante en ce que non seulement elle ne révèle rien de très surprenant, mais elle laisse la mauvaise impression au lecteur d’avoir perdu son temps, chacun des personnages poursuivant sa petite vie pépère comme si ce court épisode ne s’était pas produit.
Pourtant l’idée de départ était intéressante et donnait envie. Sandra, une jeune femme un peu perdue arrive dans ce petit village où elle rencontre sur la plage un gentil couple de petits vieux qui s’occupent d’elle. Puis elle rencontre Julian, un vieux Monsieur qui vient semer le doute dans son esprit sur la véritable personnalité des papys. Bon OK, voilà ce serait des nazis et Julian est là pour leur faire payer ce qu’ils lui ont fait. Alors certes, l’histoire est plaisante à lire, l’alternance des points de vue entre Sandra et Julian dynamisant un peu le tout, les personnages sont sympathiques mais voilà la fan de thrillers que je suis attendait un peu plus d’action et de révélations qui ne sont jamais venues et la fin est très surprenante en ce qu’elle laisse un sentiment de « tout ça pour ça »!!
Bref, un roman à lire comme une lecture détente et non comme un thriller.