Rester debout – Fabrice Colin – Editions Albin Michel Jeunesse – 28 mars 2018 – 320 pages – 15 €
Résumé :
1933 : en Allemagne, Hitler accède au pouvoir. Petit à petit, la menace se précise et des rumeurs circulent, auxquelles aucun Juif ne veut croire. Puis c’est la guerre, les premières rafles – et, à cet instant, il est déjà trop tard. Internée à Auschwitz-Birkenau avec sa mère et sa soeur aînée, Simone doit se battre, pour elle et pour les autres. Bientôt, son courage, sa force, sa volonté serviront d’exemples à travers le monde. À jamais survivante, définitivement libre, elle sera prête, alors, à livrer d’autres combats.
Rester debout, c’est l’histoire de la femme la plus populaire de France qui, à la veille de sa mort, se remémore, à travers les brumes d’une longue rêverie féconde, ses premières années. Mais c’est d’abord la chronique d’années tendres et heureuses, le récit d’une enfance qui, malgré la crise et les préjugés, commence sous le signe de l’harmonie familiale – avant, insidieusement, de basculer vers le drame.
À partir de 13 ans.
Mon avis :
Rester debout de Fabrice Colin chez les éditions Albin Michel Jeunesse est un roman qui se lit bien. L’auteur nous raconte la vie de Simone Veil quand elle était Simone Jacob, une jeune fille juive au moment où Hitler est arrivé au pouvoir en Allemagne et comment sa vie a basculé quand est arrivée la seconde Guerre Mondiale.
Mais outre le fait que cela m’a semblé très superficiel, le malaise et la déception ressentis à la lecture de l’avertissement mis au début ne m’ont jamais quittée, savoir qu’aucun des dialogues, qu’aucune des pensées n’appartenaient réellement à Madame Veil ont donné à cette lecture un goût amer.
Bien écrit certes il raconte vraiment ce qui est arrivé à cette grande dame mais de façon superficielle, certes un peu plus fournie que ce qu’on peut lire sur Wikipedia mais finalement le seul point qui pouvait être le plus intéressant, les sentiments et le vécu de Madame Veil ont été inventés par l’auteur et pour moi c’est dommage.
J’ai bien aimé mais il n’a pas correspondu à ce que j’attendais de cette lecture. Je n’ai pas réussi à passer outre le fait que c’était très romancé. J’aurai aimé une peu plus de réalisme dans les émotions de Madame Veil quand elle était adolescente au regard de ce qu’elle a vécu.
Ce roman aura au moins eu le mérite de me donner envie de lire Une vie, la véritable autobiographie de cette grande dame.
Pour finir un petit mot sur l’auteur :
Fabrice Colin, né le 6 juillet 1972 à Paris, est un écrivain français qui s’est d’abord fait connaître par ses textes relevant des littératures de l’imaginaire, fantasy et science-fiction, avant d’élargir son champ d’action et de se tourner vers le polar et la littérature générale.
Il est l’auteur de nombreux romans pour adultes, romans pour la jeunesse, nouvelles et scénarios de BD, ainsi que de dramatiques radiophoniques pour Radio France.
J’ai souvent l’impression avec Fabrice Colin que c’est soit hyper profond soit hyper superficiel. Il me donne l’impression d’être assez inégal…
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C’était seulement ma seconde lecture de lui et j’avais adoré la précédente qui était Bal de givre à New York. Il en faudra une 3 eme pour trancher 😊
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