
Quatrième de couverture :
Lorsque le procureur Jemsen se réveille à l’hôpital, il ne lui reste que quelques bribes de souvenirs : le centre-ville de Neuchâtel, la terrasse d’un café, des visages souriants, puis l’explosion. Ensuite, le trou noir.
Tandis que le procureur, aidé de sa greffière, tente de remonter le fil de sa mémoire pour comprendre qui était visé par la bombe, deux policiers se lancent sur les traces d’un mystérieux tueur en série qui sévit dans la région. On le surnomme Le Vénitien à cause d’un procédé singulier : il coule du verre de Murano dans la gorge de ses victimes.
Un attentat sans commanditaire, des meurtres sans mobile apparent, tout est trouble dans ce polar essoufflant où se mêlent assassinats barbares, corruption politique, réseau de prostitution et mafia albanaise…
Mon avis :
Un rythme décoiffant, une intrigue passionnante mêlant enquête policière et quête de réponses pour le procureur amnésique, une plongée au coeur d’un réseau de prostitution, c’est le côté le plus noir des hommes qu’exploite l’auteur de façon très intelligente. Orchestré de main de maître, ce ballet entre les différents personnages, trépidant, captivant vous capture dès les premières pages et c’en est fini de votre vie personnelle, impossible d’en sortir avant la fin. Bref tout ce que j’aime dans un roman