
Résumé :
Martin Eden, un marin de vingt ans issu des quartiers pauvres d’Oakland, décide de se cultiver pour faire la conquête d’une jeune bourgeoise. Il se met à écrire, et devient un auteur à succès. Mais l’embourgeoisement ne lui réussit pas… Désabusé, il part pour les îles du Pacifique. Ce magnifique roman paru en 1909, le plus riche et le plus personnel de l’auteur, raconte la découverte d’une vocation, entre exaltation et mélancolie.
Car la réussite de l’oeuvre met en péril l’identité de l’écrivain. Comment survivre à la gloire, et l’unir à l’amour, sans se perdre soi-même ? Telle est la quête de Martin Eden, le marin qui désire éperdument la littérature.
Mon avis :
Martin Eden est un roman de Jack London paru aux Etats-Unis en 1909 et en France en 1921. C’est un roman très intéressant sur le combat d’un auteur en devenir pour se faire reconnaître.
« Avec de la volonté, tout homme peut s’élever au-dessus de son milieu »
Martin Eden est au départ un marin de vingt ans qui va changer de voie par amour. Pour conquérir Ruth Morse, une jeune fille bonne famille, riche et d’un niveau social plus élevé que lui, il décide de s’instruire et se met à écrire, encore et encore, de nombreuses œuvres qu’il envoie à de nombreux éditeurs avec malheureusement pour lui des retours négatifs. Il aimerait être à la hauteur de la situation à laquelle Ruth peut prétendre. Il ne laissera jamais tomber, ne se résoudra jamais à trouver un « vrai » travail, continuant sans relâche, à ses frais et parfois sans en être vraiment récompensé, à inonder le monde de l’édition de ses manuscrits.
J’ai bien aimé cette lecture qui dépeint tous les sacrifices du personnage, sa volonté de plaire à sa dulcinée, sa ténacité pour obtenir la publication d’une de ses œuvres, son obstination quoi qu’il lui en coûte à toujours écrire et à persévérer dans la voie qu’il s’est choisie, son combat contre les jugements des autres qui ne cessent de l’encourager à renoncer.
Et ce récit offre également une belle réflexion, à la fin, sur ce qui fait que les gens nous aiment, pour nous même ou pour ce que nous représentons.
Cette lecture fût donc encore une belle découverte de la littérature classique.
Lecture faite dans le cadre du programme de Coach Zola que je ne peux que vous recommander (cliquez ici)