Good girls love bad boys d’Alana Scott est une brique de 778 pages publié aux éditions Harpercollins en 2019 dans la catégorie New adult.
Résumé :
Elodie est une fille bien, une fille sage. Une fille intelligente qui, dès son premier jour au lycée de Saint-Louis, comprend que, si elle veut survivre, elle va devoir s’endurcir. Car son nouvel environnement est à mille lieues de l’établissement londonien dans lequel elle étudiait avant la mutation de son père : la violence et les trafics de drogue sont monnaie courante dans cette zone de non-droit régie par la loi du plus fort. Elle le sait, elle a intérêt à faire profil bas et à éviter qu’on la remarque. Surtout, elle doit rester loin de Zach Menser, celui que tout le monde craint et qui aurait fait de la prison. Mais, quand le destin la contraint à fréquenter de très près Zach, Elodie comprend que le plus dangereux chez ce garçon, ce n’est pas son passé trouble et violent, mais peut-être son sourire…
Mon avis :
Les romans d’amour modernes très érotiques n’étaient pas du tout dans mes goûts littéraires jusqu’à ce que je dévore, il y a 3 ans déjà, la série After d’Anna Todd en 15 jours (mon avis est sur mon ancien blog ici). Aujourd’hui, ce genre n’est pas devenu récurrent dans mes lectures mais, à l’arrivée de l’été, je jette quand même un oeil dans les rayonnages des librairies pour voir. Et c’est comme ça que Good girls love bad boys a atterri dans ma valise pour les vacances.
Autant vous le dire tout de suite, si vous êtes accro aux scènes hot propres aux romans New adult, vous allez être déçus, car il n’y en a aucune. Nous sommes tout simplement dans une histoire basique d’une jeune fille bien sous tous rapports qui va voir sa vie bouleversée quand elle doit suivre ses parents à Saint-Louis et qu’elle débarque dans un nouveau lycée genre le lycée du film Esprits rebelles avec Michelle Pfeiffer de 1996. Et citer ce vieux film n’est pas anodin car tout dans ce roman est assez vieillot au final. On a l’impression de lire un bon vieux roman Harlequin.
Alors certes l’histoire n’est pas inintéressante, notre jeune fille en fleur se révèle être assez sympathique même si elle manque selon moi de caractère, il lui arrive plein de trucs (peut-être même trop) et l’auteure arrive à dérouler son récit de manière à susciter l’envie chez le lecteur de connaître la suite mais les personnages manquent cruellement de charisme et du côté « bestial » qui fait le charme des romans de ce genre.
C’est une belle histoire d’amour avec de l’action des rebondissements que toutes les mamans peuvent conseiller sans crainte à leurs adolescentes qui seraient attirées par ce genre. On est selon moi très loin du genre New adult.
Alors peut-être que cela vient de moi, de mes 40 piges bien tassées qui font de moi une vieille lectrice trop éloignée de l’héroïne de ce roman mais cette lecture n’a pas su m’emporter comme je l’aurai voulu, je l’ai lue avec plaisir certes mais j’en attendais beaucoup plus.
Note : 3/5